Le Comité olympique et national sportif français (CNOSF) a donné raison sur le fond, sans toutefois demander sa réintégration en L1, vendredi à Caen, relégué en L2 de football, qui voulait être repêché aux dépens d'Ajaccio dont le stade n'est pas aux normes, a annoncé le club normand. (AFP)
Le Comité olympique et national sportif français (CNOSF) a donné raison sur le fond, sans toutefois demander sa réintégration en L1, vendredi à Caen, relégué en L2 de football, qui voulait être repêché aux dépens d'Ajaccio dont le stade n'est pas aux normes, a annoncé le club normand. Cette décision ne permettra pas au SM Caen de réintégrer l'élite, mais pointe "un risque sérieux pour les autorités du football d'engager leur responsabilité juridique en autorisant l'AC Ajaccio à accueillir des rencontres de L1 dans les conditions actuelles", selon un communiqué du club normand. Le SM Caen "comprend parfaitement qu'à quelques heures du (lancement) des Championnats de L1 et L2, le CNOSF ne pouvait (rendre) un avis de nature à remettre en cause le débuts des championnats professionnels". Le club normand va "prendre quelques jours de réflexion pour décider de la suite à donner, mais dès maintenant, souhaite que la FFF (Fédération française de football) et la LFP (Ligue de football professionnel) tirent les conséquences de cette affaire et fassent en sorte que les règles définies par elles soient respectées". Le président Jean-François Fortin se réservait le droit jeudi (avant la décision du CNOSF) de porter l'affaire devant les tribunaux administratifs pour obtenir "au minimum des dédommagements financiers". Le conseil d'administration de la LFP avait décidé le 1er juillet de sanctionner financièrement l'AC Ajaccio (L1) pour son stade François-Coty, qui ne respecte pas les normes de capacité et d'éclairage, en prélevant 25% des revenus issus des droits TV destinés au club corse.